Idiocracy Movie PosterLe gouvernement va bientôt commencer un projet top secret afin de sauvegarder notre culture au travers des âges. En effet, le gros problème de nos enregistrement musicaux ou vidéos sont leur support. Qui dit que dans 200 ans, les supports seront toujours en état d'être lus ? Qui dit que l'homme possédera toujours le matériel pour lire les données inscrites sur ces supports ? Ce problème ne se posait pas à l'époque du vynile (à part peut être la durée de vie) mais aujourd'hui, toute notre culture est stockée sur des disques dur, DVD, bandes magnétiques… des supports qui n'ont que quelques dizaines d'années, au mieux, de vie.

La solution est la suivante. Après le vote d'Hadopi, qui obligera donc le consocitoyen à consose cultiver abondamment au travers des réseaux de distributions centralisés que sont nos chères Majors, l'étape suivante sera de fermer toutes les médiathèques de France. Ces médiathèques seront transformées en centres de casting permanent dans lesquels nos enfants pourront tenter régulièrement leur chance dans l'espoir d'enregistrer un nouvel album de reprises. Dans le cas d'un refus, ils pourront rejoindre les cours de chants et de danse gratuitement proposés par les professeurs du centre. Gratuitement car tout cela sera payé par un nouvel impôt "pour la sauvegarde du patrimoine culturel Français à travers les siècles".

Avec un tel système, nous pourrons reprendre nos chef d'œuvres musicaux en faisant tourner les modes par périodes de 5 ans. Tous les 5 ans, on change de genre majeur : rap, rock, r'n'b, électro, puis on boucle. Ainsi, par périodes de 20 ans, on se souvient de nos morceaux qui seraient, sinon, tombés dans l'oubli. Le but étant de ne surtout pas créer pour ne pas surcharger la masse de médias à reprendre qui est déjà au bord de la saturation. Par notre mémoire collective, nous ferons donc perdurer notre superbe culture à travers le temps à l'infini !

Si tout se passe bien, dans 500 ans, l'émission "Oh mes burnes" pourra utiliser dans son générique un des innombrables tube de Kenza Farah.